• Il y a plusieurs années, des élèves avaient suggéré à la municipalité d'installer un récupérateur d'eau de pluie pour l'arrosage des plantes de Massiac. Les élus avaient accepté et ils les avaient invités à venir voir son fonctionnement.

    Aujourd'hui, ce récupérateur n'est plus utilisé car une nouvelle cuve, plus grande, a été installée dans les nouveaux locaux. Le représentant de la mairie au comité de suivi, Dominique Baduel, a proposé que nous l'installions dans notre école.

    Les CE2/CM1 ont donc débattu puis écrit à la mairie pour accepter avec joie.

    "(...)Avec les beaux jours qui arrivent, ça peut donner des idées à d'autres écoles ou aux parents d'élèves ou à tous les élèves quand ils seront grands. Merci beaucoup à toute l'équipe de la mairie."

        recuperateur-eau-1.jpgLes employés de la commune nous ont donc livré leur ancien récupérateur d’eau. C’est un gros bac blanc de 2000 litres qui pèse environ 100 kg vide. Il sera installé prochainement sur un chéneau de l’école.

    Comment ça marche  ?

    Quand il pleut, l’eau va dans la gouttière, ensuite elle descend par le chéneau puis dans le récupérateur par une déviation.

    Grâce au récupérateur, nous pourrons arroser gratuitement les plantes de notre école. Avant de l’avoir, on arrosait avec nos fonds de pichets de la cantine, mais ça ne suffisait pas toujours.

    On va maintenant réfléchir pour savoir si on le peint ou si on  lui fait une palissade en bois.

    Vocabulaire : attention, chéneau est un nom masculin : un chéneaurecuperateur-eau-2.jpg

    Nous avons profité de la venue des employés municipaux pour leur poser des questions. 

    Nous savons maintenant qu'il leur faut 4 à 5 jours pour installer les plantations de printemps dans la ville. En été, 3000 litres sont nécessaires à chaque arrosage. L'eau est prise dans le récupérateur ou à la rivière.


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  • blog1.jpgPour notre voyage scolaire à Paris du 19 au 22 février, nous avons choisi d'utiliser les transports en commun (train, métro) et de nous intéresser aux Vélib'.

    Avantages du train : on peut se lever quand on veut, jouer aux cartes face à face, aller aux toilettes, bouger sans être malade. Par ailleurs, c'était un bon choix économique pour nous, et c'est plus écologique que le car.

    Avantages du métro : pas d'embouteillages, on peut monter à 40 ensemble contrairement aux bus de ville... et c'est rigolo ! A noter, que nous n'avons jamais été gênés par la foule !

    Nous n'avons pas pris le Vélib' mais nous avons vu des stations, des vélos et des utilisateurs.

    Alors, après recherches et lecture.... nouveau petit jeu argumentaire des CE2/CM1 : pour ou contre les Vélib' ?

    (Cette fois-ci, tous les élèves cherchent des arguments valables, quels qu'ils soient et les écrivent sur l'ordinateur.)

    Pour :  

    Velib-1.jpg-* Excellent pour la santé : permet de faire du sport, d'entretenir sa forme  

    -* La location, c'est pratique pour ceux qui n'ont pas de vélo et pas de place pour le ranger

    -* Ça ne pollue pas.

    -* On peut aller où on veut dans Paris

    -* Si on n'a pas de voiture, ni de permis, c'est parfait

    -* C'est écologique

    -* Ça ne réchauffe pas la planète (pas de gaz à effet de serre)

    -* On va plus vite qu'à pied sans se fatiguer

    -* On n'est pas coincé dans les embouteillages, le métro.

        Contre :

    -* La cohabitation est parfois difficile avec les voitures et les piétons

        velib-2.jpg-* Difficile d'utiliser le Vélib' pendant le mauvais temps (vent, pluie) .

    -* On ne peut pas transporter des passagers.

    -* On risque d'avoir plus d'accidents.

    -* On ne peut pas faire de longs voyages.

    -* Coûte de l'argent pour s'abonner

    -* C'est plus fatigant que la voiture

    -* Ce n'est pas adapté pour les enfants

    Ce que les élèves retiennent aussi :

    La France est le quatrième pays consommateur de vélos du monde.

    Chez les enfants de 4 à 12 ans, ce sont 7 garçons sur dix et plus d'une fille sur 2 qui font du vélo.

    A Paris aujourd'hui il y a deux fois plus de vélos qu'en 2001.

    C'est la multiplication des pistes cyclables en ville et les campagnes de sensibilisation pour rouler écologique qui donnent envie de prendre son vélo.

    velib-3.jpg 


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  • Parmi les projets d'aménagement de la cour de récréation, il y a celui d'installer un récupérateur d'eau de pluie pour arroser les plantes. Les CE2/CM1 ont débattu à ce sujet selon une règle pré-définie : la moitié du groupe est pour, l'autre moitié est contre. Le but étant de chercher des arguments, même si l'on peut être un peu frustré de ne pas donner son opinion réelle. A tour de rôle, les groupes proposent un argument nouveau ou une objection à l'argument donné.

    Résultats :

    - Contre :

    un récupérateur prend de la place

    il doit être fermé pour éviter les accidents

    il faut acheter le récupérateur

    il est rarement esthétique

    selon les systèmes, il faut parfois surveiller pour éviter les débordements

    ce n'est pas toujours simple à installer

    l'eau n'est pas potable, on ne peut pas s'en servir pour les humains

    le plastique de construction n'est pas un matériel naturel

    debat-eau-.jpg- Pour :

    c'est très utile en période de sécheresse

    l'eau du ciel est gratuite

    selon le modèle, le récupérateur peut être enterré, peint ou caché derrière une pallisade 

    c'est simple d'utilisation

    on peut donner l'eau aux plantes et aux animaux

    l'eau continue son cycle naturel

    c'est une manière de préserver les ressources de la planète (l'eau n'est pas traitée contrairement à celle du robinet) 

    ce peut être l'occasion d'une entraide entre voisins...

    La suite lors de la livraison !


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  • Les éco-délégués se sont retrouvés pour réfléchir aux envies et besoins pour la cour de l'école. Elle a été regoudronnée pendant les vacances d'été, tout est à ré-inventer maintenant avec la prochaine arrivée du printemps.

     

    Il faudrait des plantes (elles nous attendent en jachère dans le jardin derrière l'école), des fresques au sol (à peindre avec des parents), des bancs (à acheter, on a gagné un peu de sous avec le trophée des têtes vertes l'an dernier), un préau (ça, c'est beaucoup plus cher), un récupérateur d'eau de pluie (il est prévu qu'on nous en donne un), des râteliers à vélos (ils attendent aussi qu'on les remette en place)...

    marelle-fille.jpg

    Le projet souhaité :  

    que la cour soit plus attractive,

    qu'on puisse bouger et se défouler

    que chaque enfant trouve sa place

    que la nature trouve aussi sa place

    ...et qu'on puisse profiter de tout cela cette année (des CM2 s'inquiètent !) 

    Les éco-délégués ont donc regardé parmi plein de photos de fresques peintes au sol trouvées sur internet. Ils ont sélectionné en particulier des marelles en forme de fleurs pour les petits, des jeux de l'oie en forme d'escargot qui peuvent aussi servir de ronds-points, des chemins, des jeux de damiers, twister, labyrinthe et bien sûr un marquage pour les jeux collectifs type foot, béret ou ballon aux prisonniers...

    Vu aussi : un marquage "bonjour/ au revoir" pour l'entrée de la cour des petits, une maison dessinée au sol, une aire de médiation...

    Un banc en rond autour du tilleul ravirait les enfants par son originalité. Des fleurs encadrées par des rondins de bois en hauteur pourraient aussi égayer particulièrement l'espace.

    Le projet sera présenté à l'APEL qui se réunit ce même jour, en soirée.

    En début de réunion, les grands de CM2 ont aussi évoqué leur projet de Parlement des enfants auquel ils participent avec une proposition de loi concernant une journée nationale de solidarité dans les écoles. Ils proposent aussi de réfléchir à la fête des voisins au mois de mai...

    Enfin, une attention aux collégiens a été proposée : pourquoi ne pas leur donner le deuxième baby-foot ? Mais celui-ci ne nous parait pas très solide...

    Plein de bonnes et belles idées donc !


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  • Pour participer de manière solidaire au Carême, la paroisse a proposé une soirée "bol de riz" équitable, à l'école. A cette occasion nous avons pu entendre un témoin de la déforestation au Brésil accueilli par le CCFD : le responsable de la Commission Pastorale de la Terre, Cosme Capistano Da Silva, qui lutte pour l'accès à la terre et la protection des ressources naturelles.    CCFD.jpg

    Cosme était invité à témoigner de son travail au Brésil dans l'état de l'Acre et plus particulièrement dans la zone de la Bocca do Acre, à la frontière avec la Bolivie. Ses actions se situent dans le cadre de la Commission Pastorale de la Terre pour soutenir les petits paysans dans leurs démarches d'accès à la terre. De nombreuses terres publiques du bassin amazonien sont convoitées par de grands propriétaires ou des multinationales qui tentent de chasser les petits cultivateurs avec la complicité des autorités. Leurs buts : exploiter et vendre le bois principalement en Europe, sous fausse appellation écologique.

    En plus de l'appropriation illégale des terres (avec faux-vrais papiers vieillis), l'exploitation provoque des difficultés d'accès à l'eau pour les habitants : pour faciliter le transports du bois coupé, les exploitants n'hésitent pas à couper les rivières par la construction de routes d'accès. L'eau devient alors couleur de la terre et stagne.

    On comprend alors que la Commission Pastorale de la Terre, qui lutte contre tout cela, dérange... Pour preuve, elle a été victime d'un saccage de locaux, et Cosme a reçu des menaces de mort. Mais cet homme, qui s'est exprimé en portugais durant son intervention, est tenace. Il nous dit "L'espérance, c'est toujours la dernière qui meurt." 


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